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Le saviez-vous ?
Lollapalooza
Le festival Lollapalooza a vu le jour en 1991. Sans la moindre prétention, Perry Farrell, Leader du groupe Jane’s Addiction, voulait en effet organiser une tournée d’adieu.
Une tournée d’adieu à laquelle se sont ajoutés divers amis et complices, dont Siouxsie and the Banshees, Nine Inch Nails et Living Colour.
A l’époque, la philosophie du festival était simple : « Sortons dehors et faisons-nous du fun dans un champ sale avec nos amis » Perry Farrell.
Le créateur n’avait pas d’attentes particulières, pas d’argent… Il ne savait même pas si lui et ses amis auraient un public ! Mais la motivation et l’envie étaient bien présentes.
Lollapalooza était alors un événement unique en son genre. D’un point de vue, il s’agissait, d’un festival itinérant. De l’autre, au-delà du cadre musical, le festival ajoutait des conférences, des ateliers de tatouage, des performances de cirques ou d’artistes provenant de diverses cultures (comme des moines Shaolins). Il y avait même des scènes pour les musiciens locaux.
Bien que Lollapalooza soit devenu le rendez-vous de la communauté alternative et ait sillonné l’Amérique du Nord avec succès, il a été rattrapé par les transformations du milieu. Le déclin du courant alternatif et l’impossibilité de dénicher une tête d’affiche rassembleuse, se sont soldés en 1998, par la disparition de l’événement.
Perry Farrell l’a fait renaître de ses cendres en 2003. Le festival avait besoin d’un second souffle : Lollapalooza était mûr pour une métamorphose ! C’est ce que Farrell, accompagné de ses associés, a fait.
L’événement a cessé d’être itinérant pour s’installer dans le cadre enchanteur de Grant Park à Chicago !
Le nombre d’artistes invités a grimpé à 130 et le nombre de scènes à six.
«Les festivals font partie d’un écosystème très fragile», constate Farrell. Le chanteur souligne que la façon d’écouter et de distribuer la musique a considérablement changé, ce qui a forcé son équipe à réagir et donc à gonfler l’offre, qui s’étend désormais sur trois jours.
La solution pour Lollapalooza a été de devenir partenaire avec la Ville de Chicago. Contrairement au Canada, il n’y a pas de subventions, pour assurer la pérennité des manifestations culturelles. Cependant, depuis la renaissance du festival dans la Ville des vents, la formule marche tellement bien que les représentants municipaux ont signé une entente avec Farrell et son équipe jusqu’en 2018.
Laura B.
Ajouté par admin, mercredi 5 août 2015
